Échappement

En horlogerie, l'échappement est un mécanisme le plus souvent positionné entre la source d'énergie et l'organe réglant. L'échappement a pour but d'entretenir et de compter les oscillations du pendule d'une horloge ou du balancier d'une montre.



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Définitions :

  • organe de la montre composé du balancier, de l'ancre et de la roue d'échappement. Ensemble, ces trois éléments garantissent que le ... (source : detail)
Un échappement à ancre, en haut de l'image

En horlogerie, l'échappement est un mécanisme le plus souvent positionné entre la source d'énergie (ressort, poids, etc. ) et l'organe réglant. L'échappement a pour but d'entretenir et de compter les oscillations du pendule d'une horloge ou du balancier d'une montre. [1]

Il sert à transmettre les informations de temps d'un système régulateur (balancier) au système à réguler (les aiguilles d'une montre, par exemple), ainsi qu'à alimenter le système régulateur en énergie.

Historique

L'échappement le plus anciennement utilisé pour mesurer le temps est celui dit à foliot et roue de recul, qui fut utilisé sur la plus ancienne horloge mécanique connue du monde occidental, celle du prieuré de Dunstable, datée de 1283. Le principe de fonctionnement est simple : devant une roue dentée à denture frontale (dont les dents sont orientées comme celles d'une scie à cloche, et de même forme), un arbre d'axe perpendiculaire (vertical) porte une règle orthogonale où coulissent des masses de réglage d'inertie (foliot) et deux palettes décalées appuyant à tour de rôle sur une dent de la roue. Lorsque la roue entraîne la palette supérieure, l'inférieure n'est pas engrenée et le foliot est entraîné en rotation dans un sens, lorsque la dent échappe, la palette inférieure est intercalée entre deux dents et permet une rotation qui, par un choc transmet une impulsion et entraîne une rotation du foliot dans l'autre sens. Le choc n'est pas suffisant pour arrêter le mouvement et après ce dernier le roue débute par être entraînée à l'envers, elle recule devant l'inertie du foliot. Les différents organes ajoutés au système (réglage du moment d'inertie du foliot par des masses mobiles, réglage du jeu en déplaçant le pivot inférieur du foliot), n'ont pas permis de dépasser une régularité meilleure qu'une heure par jour. Il faut attendre Huygens pour qu'on remplace le volant d'inertie par un pendule. Les premiers mécanismes dissipent énormément d'énergie, et le pendule a une course importante et assez variable pour que le problème des variations de marche en résultant soit compensé : c'est toujours Huygens qui résout (en 1694) le problème théorique de la trajectoire isochrone : le pendule doit décrire un arc de cyloïde pour que sa période ne dépende pas de l'amplitude. Huygens rajoute des joues à la suspension à ficelle de son régulateur pour approcher cette trajectoire parfaite (la cycloïde est une développante de cycloïde, il aurait fallu parfaitement des joues cycloïdales, à courbure illimitée au voisinage du point de rebroussement, mais cette partie de la courbe n'a pas besoin d'une correction précise, car étant particulièrement courte elle ne représente qu'une faible part du temps d'oscillation). La principale amélioration viendra d'Angleterre : George Graham invente le mécanisme à ancre, toujours utilisé sur nombre d'horloges du dix neuvième siècle, illustré ci-dessus. Le principe est de ne faire agir la force motrice que par impulsion quand le régulateur passe au voisinage de sa position d'équilibre : le reste de sa course, le balancier oscille presque librement et sa course en est ainsi bien plus régulière. Ce nouveau mécanisme permet en outre de diminuer l'amplitude de la course, rendant inutile la correction cycloïdale. Après de nombreuses améliorations, le principal progrès vient toujours d'Angleterre : Thomas Mudge sépare l'ancre du pendule pour créer l'ancre libre. Le mécanisme est particulièrement intéressant pour les oscillateurs à balanciers circulaires : l'ancre est portée par un levier fourchu, le balancier porte un ergot qui au repos est en équilibre au milieu de la fourche. Dans son mouvement d'oscillation, l'ergot engrène avec la fourche au moment où l'échappement agit : le balancier reçoit l'impulsion d'échappement, puis libère le balancier qui continue librement sa course sans subir le frottement passif de l'ancre, qui était alors la principale cause d'irrégularité de mouvement des mécanismes à moteur à ressort. Les systèmes utilisant ce principe seront nombreux, et étonnamment ingénieux. Le problème à résoudre était de taille, car la navigation demandait des chronomètres précis, et l'habileté des créateurs était fortement aiguillonnée par de belles récompenses et un prestige énorme.

Différents types d'échappement

Échappement à ancre suisse, échappement à détente, échappement à cylindre, co-axial...

Références

  1. Échappements et moteurs pas à pas, Fédération des Ecoles Techniques de Suisse

Liens externes

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