Industrie française de la chaussure

L'industrie de la chaussure est une activité respectant les traditions en France. Elle se partage en production de masse de chaussures pour les usages courants ou de travail...



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  • L'industrie de la chaussure est ainsi un des éléments de rééquilibrage régional, par exemple en France où l'essentiel de la production est réalisée... (source : senat)

L'industrie de la chaussure est une activité respectant les traditions en France. Elle se partage en production de masse de chaussures pour les usages courants ou de travail et en production plus artisanale de chaussures de luxe qui accompagne les activités de haute couture et du luxe français généralement. La production industrielle a été fortement réduite suite à l'arrivée sur les marchés des chaussures fabriquées dans des pays à faibles coûts de production et de main d'œuvre.

En perte de vitesse depuis dix ans, l'industrie française de la chaussure subit de plein fouet la concurrence de la Chine. Depuis 1994, la production française a été divisée par trois. La France, qui produisait 155 millions de paires en 1994, n'en fabriquait plus que 53, 3 millions en 2004, selon des statistiques de la Fédération française de la chaussure. Dans le même temps, les effectifs du secteur ont fondu : 13 380 employés répartis dans 141 entreprises, contre 30 800 en 1994. Parallèlement, 127 millions de paires de chaussures chinoises étaient importées en France en 2004, contre 83 millions en 1994.

La Chine avait déjà une position dominante en 1995, mais les quotas mis en place en 1994 mais aussi les mesures anti-dumping avaient contenu le phénomène jusqu'en 2000/2001, avec même un recul des importations chinoises en 1997 (60 millions de paires). Depuis la fin des quotas, les importations chinoises ont progressé de 40 %. Sur les seuls produits anciennement protégés, les importations ont augmentées de 140 % en volume au début de l'année 2005.

«Plus inquiétant toujours : les prix des produits anciennement sous quotas ont baissé de 35 % et les prix de la totalité des importations chinoises ont baissé de 5 %, tandis que nous devons faire face chez nous à des prix en croissance» (M. Moniotte, président de la Fédération française de la chaussure, août 2005).

Face à cette concurrence accrue, le secteur tente depuis plusieurs années de se restructurer et de s'adapter en délocalisant tout ou partie de sa production (la tige et le dessus des chaussures par exemple), mais les écarts de salaires (de 1 à 13 entre la France et la Lituanie, de 1 à 33 entre la France et la Chine) sont complexes à compenser.

Industrie de chaussures de travail et de sécurité

Industrie de chaussures de luxe

Dans les années du début XXIe siècle, les entreprises qui avaient acquis une renommée mondiale dans ce domaine ont leur fabrication fortement soumise à la concurrence des pays émergents d'une part et , d'autre part, sont l'objet de stratégies financières de groupes internationaux qui investissent dans le luxe pour obtenir des bénéfices importants en s'appuyant sur des marques bien établies. Face à cette concurrence accrue, les chausseurs de luxe ont opté pour une solution : la délocalisation de leur production. Mais c'est au prix de la perte d'une capacité de développer des marques, des brevets et des produits de qualité.

Ainsi la liquidation judiciaire de Stephane Kélian Production et le dépôt de bilan de Charles Jourdan en août 2005 sont les manifestations de ces difficultés.

D'autre part, ces défaillances en série soulèvent des interrogations sur la gestion de ces entreprises par des groupes financiers : quand «les entreprises ont échappé aux familles fondatrices ainsi qu'aux hommes qui les ont fait grandir, leur fonctionnement a changé», assure M. Bertholet (maire de Romans-sur-Isère). Plus direct, M. Kéloglanian, cofondateur de Stephane Kélian Production, accuse des «magouilleurs immobiliers» d'avoir vidé son entreprise avant de l'abandonner : «ils ont récupéré l'immobilier, la marque et désormais ils se débarrassent des salariés».

L'industrie de la chaussure de luxe, particulièrement située autour de Romans-sur-Isère, employait en 1960 plus de 7 000 personnes. Il n'en restait que 2 000 dans les années 1990 et uniquement 800 en 2005.

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