Alto

L'Alto est un couvre-chef estudiantin porté par les étudiants de l'ISC St Louis à Bruxelles.



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L'Alto est un couvre-chef estudiantin porté par les étudiants de l'ISC St Louis à Bruxelles.

En 1988, est apparue une bizarrerie dans l'univers dichotomique de la penne et de la calotte : l'alto.

Né dans une école issue des Facultés universitaires St Louis de Bruxelles (établissement rattaché à l'UCL), et possédant ses bureaux administratifs dans le même bâtiment, il est le fruit d'un consensus. Les étudiants baptisés voulant créer le CEA proviennent tous des baptêmes de l'ULB.

Le problème du couvre-chef se pose dès la première année : les baptêmes ayant eu lieu par des étudiants de l'ULB, le port de la penne semblait évident. Cependant, la direction de l'école refusa ce symbole libre-exaministe, pas pour ses valeurs, mais pour son côté anti-calottin.

Après négociation, (il est tout autant inconcevable pour des étudiants de l'ULB de baptiser des calottes) il fut décidé que les étudiants baptisés par le comité d'HEC St Louis (devenu ISC ensuite) porteraient l'alto : un calot de tissu gris clair. Le ruban circulaire de l'alto aurait dû être orange gros-grain, mais le côté visuel en aurait souffert. Le comité de l'époque a par conséquent décidé de placer du velours rouge.

Pour les baptisés de l'alto, ce dernier incarne le respect des folklores estudiantins, et la réunion des deux principaux folklores bruxellois : la penne et la calotte. La symbolique de l'Alto ne prône pas, mais représente la tolérance. Sa forme rappelle la calotte, son anatomie est comparable à la penne. Sa couleur, ni noire, ni blanche, est aussi un rappel de son idéologie.

Parti d'une mauvaise raison, il se créait auprès de ses baptisés une philosophie non dénuée d'intérêt.

L'alto fut bien accueilli à l'UCL, mais pas trop à l'ULB dans les premières années, qui ne voyaient en lui que des calottins camoufflés.

Trois ans plus tard, tandis que les tensions étaient dissipées et les regards de la direction tournés ailleurs, le Président de Baptême Kiwi fit publier au moniteur belge la permission d'ajouter la visière sur l'alto. En aucun cas, l'astrakan n'y fut permis. Depuis lors, l'usage ajouta la visière systèmatiquement, les comités ne posant même plus la question aux bleus.

Dans les faits, l'alto se présente le plus fréquemment comme une penne dont la toile est grise.

Ce n'est qu'en 1995 que l'alto fut accepté et même accueilli au sein de la Guilde Polytechnique.

Aux alentours de 1995, La Maison de la Casquette fut en rupture de stock de feutre gris clair. L'alto devint gris souris. Vers la fin des années 1990, les tarifs et la qualité de cette dernière maison ne satisfaisant plus les étudiants du CEA, ceux-ci migrèrent vers la Maison Dhænens - Lammens & co.

Depuis les années 2000, les comités restent attachés à la visière comme en témoigne l'épisode suivant :

Suite à la réunion de ISC Saint-Louis et de l'ICHEC, la succession de l'alto se posa. Dès 2003, le recteur de l'ICHEC fit interdiction au CEA de faire le tour des auditoires, condamnant ainsi l'alto a une disparition probable.

Quelques étudiants et anciens voulurent fonder un ordre estudiantin pour la promotion de l'alto, et lui permettre de survivre en dehors d'une école.

Le Studentissime Ordre de l'Alto Fier était né. Malheureusement, des dissentions entre l'un de ses membres, et les membres fondateurs de l'Ordre de la Chaussette, qui vleckait les gens méritant du folklore de l'alto, poussa le comité du CEA à rejeter le SOAF.

Le SOAF a disparu dans les faits après un an d'existence, pour ne pas attiser les problèmes.

Depuis lors, l'alto survit chaque année, mais jusqu'à quand ?

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