Turban
Le turban est un couvre-chef, d'origine asiatique, consistant d'une longue écharpe enroulée autour du sommet de la tête ou d'un chapeau.
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Définitions :
- Coiffure d'homme usitée chez les Orientaux et faite d'une longue pièce d'étoffe, qui est roulée et entrelacée autour de la tête... (source : fr.wiktionary)
Le turban (du persan ????? ou ?????? dulband via le turc tülbent) est un couvre-chef, d'origine asiatique, consistant d'une longue écharpe enroulée autour du sommet de la tête ou d'un chapeau. Le turban est de multiples formes, couleurs et tailles, la longueur de tissu excédant rarement cinq mètres.
Les Perses de l'antiquité portaient un chapeau conique quelquefois entouré de bandes de tissu, ce qui peut être reconnu comme l'origine du turban moderne.
Le Turban se compose fréquemment de plusieurs pièces selon le pays, On peut distinguer par exemple entre le turban tarboush (?????) tel qu'on porte en Égypte et celui qui est en usage en Syrie ou dans d'autres contrées orientales.
Suivant M. Lane[1] le turban se compose, en Égypte, de trois objets, premièrement de la petite calotte nommé takia ?????, ensuite du tarbouch, qui est un bonnet ou une calotte en drap fréquemment rouge, allant à la tête et garni au sommet d'une houppe de soie bleu foncée et enfin de la longue pièce d'étoffe ??? qu'on roule autour du tarbouch.
- Le turban - nommé dastar - est étroitement associé au Sikhisme. Il est couramment porté au Rajasthan en Inde.
- Le turban ne fut commun chez les Turcs que pour les sultans de l'Empire ottoman.
- Dans la culture arabe classique, le turban était un élément culturel et spirituel important, désormais remplacé dans les pays du Golfe persique par le keffieh. À noter que pour les musulmans, il est aussi le linceul qui ne les quitte pas. Si la mort vient à les surprendre quand ils sont seuls, ce turban, qui doit faire 2 fois leur taille et être plus large que les épaules, autorise celui qui les trouve de les enterrer selon le rite de l'islam, dans un linceul à même la terre.
Références
- ↑ Moderne Egyptians, Tome I, pages 41 et 42.
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