Remontage automatique

Une montre à remontage automatique est une montre mécanique dont le remontage s'effectue grâce à un ingénieux mécanisme qui sert à réarmer le ressort du barillet durant le port de la montre.



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Une montre automatique

Une montre à remontage automatique est une montre mécanique dont le remontage s'effectue grâce à un ingénieux mécanisme qui sert à réarmer le ressort du barillet durant le port de la montre.

Une montre complètement automatique est toujours moins précise qu'une montre à quartz mais plait aux amateurs de mécanique et d'horlogerie. Les femmes, privilégiant fréquemment l'aspect pratique et étant légèrement moins sensible à l'aspect mécanique, choisiront plus volontiers un modèle à quartz que les hommes y compris sur le haut de gamme.

Les personnes qui désirent conserver plusieurs montres en fonctionnement sans avoir à les porter peuvent faire usage d'un tourne-montre.

Invention

Les historiens ne sont pas unanimes concernant l'origine de cette invention[1]. Pour certains, c'est le Suisse Abraham Louis Perrelet qui invente ce système en 1777[2], pour d'autres c'est le Liégeois Hubert Sarton en 1778.

Ce système ne fut massivement utilisé qu'avec l'avènement des montres à bracelet au début du XXe siècle. Actuellement, même si le remontage manuel est loin d'avoir disparu, la majorité des montres mécaniques haut de gamme utilisent ce système de remontage.

Mécanismes

Il existe plusieurs mécanismes de remontage automatique, mais le plus commun est le remontage à rotor. Le principe est assez simple. Dans un premier temps, un rotor tourne sur lui-même tout en entraînant un jeu d'engrenages qui sert de réducteur mécanique. En diminuant la vitesse de rotation pour augmenter le couple on peut remonter le ressort du barillet. Qui plus est , ce jeu d'engrenages permet au rotor de remonter la montre indépendamment du sens de la rotation grâce à un mécanisme à encliquetage interne qui fait en sorte que le différentiel qui démultiplie la vitesse de rotation tourne toujours dans le même sens. Dans la mesure où le rotor doit avoir une grande inertie pour pouvoir remplir sa tâche, les matériaux les plus fréquemment utilisés pour le fabriquer sont le platine, l'or et le carbure de tungstène.

Pour bénéficier de la précision de la régulation à quartz, il existe une montre identique, dans laquelle les oscillations du pendule sont augmentées par un jeu d'engrenages, pour actionner un générateur qui recharge la batterie de la montre. C'est le dispositif Kinetic de Seiko, il sert à garder la montre à l'heure durant quatre ans.

Notes et références
  1. Voir l'article de Grégory Pons dans Business Montres – La lettre mondiale des marchés horlogers du 19 décembre 2006. Voir aussi le site de Joseph Flores, qui remet en cause l'attribution du titre «d'inventeur des montres automatiques» à Abraham Perrelet.
  2. Article Abraham Louis Perrelet sur hautehorlogerie. org.

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