Tonsure
La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises chrétiennes, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc.
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Définitions :
- Couronne qu'on fait sur la tête aux clercs, prêtres, moines, etc. de l'Église catholique romaine, , en leur rasant les cheveux en rond; Cérémonie de l'Église catholique par laquelle l'évêque introduit un homme dans l'état ecclésiastique et lui donne le premier degré de la... (source : fr.wiktionary)
- tonsurer - Raser entièrement ou en partie le crâne de quelqu'un, pour des motifs religieux (source : fr.wiktionary)
- la tonsure correspond à la région du crâne dégarnie chez l'homme, sur le sommet de la tête. Le plus souvent de forme ronde, elle peut avoir... (source : greffe-de-cheveux)
La tonsure est une pratique adoptée par certaines Églises chrétiennes, consistant à raser une partie des cheveux d'un clerc. Signe de renonciation au monde, elle est aussi, avec la prise d'habit et le changement de nom, un élément d'un rituel de mort et de renaissance qui efface les péchés antérieurs.
La tonsure est une pratique née au début du Moyen Âge ; elle n'est pas connue aux premiers temps de l'Église et Jérôme de Stridon la désapprouve même. Marque infâmante réservée aux esclaves, elle est adoptée en premier lieu par les moines avant de gagner les prêtres au VIe siècle. À partir du VIIe siècle, plusieurs sortes de tonsures entrent en concurrence :
- la tonsure orientale, consistant à raser la tête toute entière, connue fondée sur l'autorité de l'apôtre Paul ;
- la tonsure celtique, consistant à raser l'avant du crâne, d'oreille en oreille, connue fondée sur l'autorité de l'apôtre Jean ;
- la tonsure romaine, consistant à raser uniquement le haut du crâne, le reste des cheveux formant une couronne, connue fondée sur l'autorité de l'apôtre Pierre.
La Règle de saint Benoît (VIes. ) mentionne la tonsure de manière accessoire, en parlant de ceux qui mentent à Dieu par leur tonsure (ch. 1, 7).
Au sein de l'Église catholique, la tonsure romaine l'emporte sur les deux autres formes et reste en vigueur jusqu'en 1972, date à laquelle le motu proprio Ministeria quædam de Paul VI la rend facultative.
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